-AZERBAïDJAN, ARMENIE et GEORGIE-
11-05 au 13-05-2014: François Hollande en visite officielle dans la région du Caucase, proche de l'Ukraine...certains diront que le moment est mal choisi, d'autres qu'au contraire c'est bien d'actualité.
Pour ma part je pense que c'est une opportunité!
A quoi bon ménager Poutine, qui n'a pas lui, ce souci envers d'autres peuples et d'autres pays et qui, sans vergogne agite les commmunautés russophones qui se sont souvent installées en Ukraine du temps de l'URSS, dans une ex République Soviétique qui n'est probablement pas la terre de leurs ancêtres...
Le président de la République Française a encore été fort sympathique en prenant des précautions oratoires envers l'indélicat ancien du KGB afin, de ne pas jeter de l'huile sur le feu.
Arrivé à Bakou dimanche dernier, la capitale de l'Azerbaïdjan, le président français visitera ensuite l'Arménie, puis la Géorgie dans le cadre du parténariat oriental de l'Union Européenne et il y a fort à parier que le bouillant président russe doit fulminer qu'un chef d'Etat européen vienne justement visiter des pays que Poutine considère comme étant son pré-carré, afin d'établir des échanges au niveau économique.
Il est vrai que les pays en question entretiennent avec la Russie toutes proches des relations forts complexes et qu'ils ont souvent des rapports conflictuels, par exemple dans le cas de la Géorgie qui a vécue en son temps les mêmes tentatives de déstabilisation que l'Ukraine en ce moment, la guerre en plus.
Quoique la tournure actuelle que prend la situation en Ukraine est inquiétante...et pourrait bien se prolonger comme en Géorgie.
«Nous ne concevons pas le travail de rapprochement avec l’Union européenne comme un travail mené contre la Russie », déclarent à l'envi les experts de l’Elysée.
D'autant qu'il sera fortement question d'économie et de contrats entre les nouveaux Etats et la France, des patrons d'entreprises françaises sont du déplacement présidentiels et l'on imagine bien qu'ils sont là pour mettre en avant le savoir faire français dans des domaines comme les transports, les problèmes liés à l'eau, l'ingéniérie, le traitement des ordures ménagères...
En Azerbaïdjan, la moisson est impressionnante avec une participation au projet de construction du métro de Bakou pour Bouygues et Thalès, la fourniture de bus pour Bakou, et 50 locomotives de fret par Alstom (qui en a bien besoin en ce moment), ainsi qu'un contrat de coopération de Air Liquide avec la société Parc industriel chimique Summagayit.
Quant à la société Total, le présidet a rappelé qu'elle allait exploiter le nouveau champ gazier de Absheron à l'horizon 2020.
Dans ce pays F.Hollande a également évoqué les Droits de l'Homme et s'est vu répondre qu'ils étaient respectés, ce qui est peu probable.
A Erevan ou il est arrivé au deuxième jour de ce déplacement dans la région, François Hollande a proné "une formule exceptionnelle"permettant à l'Arménie de se rapprocher de l'Union Européenne sans rompre d'autres liens, donc ceux avec la Russie "dans le cadre de l'union douanière*.
“La base des relations entre la Russie et l’Arménie, c’est une amitié séculaire“, a expliqué le président arménien.
*Union douanière comprenant: La Russie, le Bélarus et le Kazakhstan.
Au trosième jour, en Géorgie, dans la capitale Tbilissi, Hollande n'y est pas allé par quatre chemin en rappelant « le soutien de la France à votre pays, à son intégrité territoriale, à son développement, à sa vocation européenne ».
Et évoquant l'association de la Géorgie avec l'Union européenne, qu'elle « va trouver sa traduction au mois de juin, pas plus tard, car il n'y a pas de temps à perdre », a souligné le chef de l'Etat.
Des déclarations faites sur un ton fort décidé ne laissant pas la place à la polémique.
C'est un accord d'association qui représentera un « atout considérable »... « pour des raisons géopolitiques » et même « stratégiques ».
Le président françaois faisait référence à des projets de gazoducs qui passeraient par la Géorgie permettent à l'Europe d'assurer la sécurité de ses approvisionnements et une diversification de ceux-ci.
L'affaire de la livraison des deux navires du type Mistral à la Russie a quand-même refait surface, François Hollande ayant déclaré que leur livraison serait assurée et que celà représenterait plus d'un millier d'emplois en France...
Oubliant que les américains ont réaffirmé leur hostilité au maintien de ce contrat.
images jpg AFP et SIPA
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