Vers des relations renouvelées entre les Etats-Unis
et le reste du Monde.
20minutes.fr:Le vice-président américain Joe Biden s'est engagé samedi à Munich au nom de l'administration Obama à adopter un "ton nouveau" avec la communauté internationale après les années Bush.
Cette réunion a permis de mettre en avant de fortes convergences entre la France, l'Allemagne et les Etats-Unis concernant l'avenir de l'Alliance atlantique et de son pilier européen et pour une "coopération renouvelée entre les deux rives de l'Atlantique".
«Nous allons pratiquer le dialogue. Nous allons écouter. Nous allons consulter. L'Amérique a besoin du reste du monde tout comme, je crois, le reste du monde a besoin de l'Amérique», a-t-il ajouté.
image jpg Agence Reuters -Joe Biden qui a déclaré lors d'une rencontre avec N.Sarkozy et A.Merkel "Nous nous féliciterons de la décision éventuelle de la France de revenir dans les structures (de l'Otan)"
C'est effectivement un nouveau discours que tiennent là les nouveaux responsables américains; l'aire Bush est bien révolue, une page de l'Amérique gendarme du Monde se tourne.Enfin!
Joe Biden assure que les Etas-Unis prendront largement leur part à la lutte contre le réchauffement climatique. Le lobby pétrolier américain devrait y perdre en influence, c'est en tous cas ce que l'on peut espérer au vu des déclarations d'Obama et de son équipe.
En Afghanistan, les USA entendent "partager" avec d'autres pays "cet engagement" à la stabilisation de ce pays, alors que certains alliés des Etats-Unis (on pense à l'Italie) rechignent à s'exposer davantage.
Idem avec la Russie, les Etats-Unis souhaitent un autre type de relations que celles qu'ils entretenaient ces dernières années mais sans faire preuve d'angélisme.
Tout va changer dans le monde avec ce nouveau concept de relations qu'Obama va développer désormais.
Le président Obama est attendu en France au mois d'avril prochain, nul doute que nous en saurons un peu plus à cette occasion sur le parténariat possible avec son pays dans l'avenir.
Source: Agence Reuters et presse internationale
J.Barthet