Les tenants du Brexit et la première ministre Theresa May buttent sur ce filet de sécurité concernant la frontière entre les deux Irlandes soit l'Irlande du Sud, membre de la Communauté Européenne et l'Ulster, l'Irlande du Nord membre du Royaume-Uni.
Deux logiques s'opposent !
La première, celle des Brexiteurs convaincus qui considèrent que ne pas créer de frontière en ces deux Irlandes oblige le Royaume-Uni à rester dans une union douanière avec la
Communauté européenne ce qui est problématique et inenvisageable, à leurs yeux.
Ils seraient prêts à quitter la C.E. même sans accord...
La seconde, celle des Europhiles qui sont pour le-dit "filet de sécurité" ("backstop" en anglais) et qui, eux, ne souhaitent pas quitter la Communauté Européenne. Ils considèrent que le Brexit est un suicide de leur pays dans bien des domaines, qu'il soient économiques, politiques...
Et si le Brexit allait à son terme, sans un accord, la situation serait catastrophique pour le Royaume-Uni, entre-autres économiquement.
Ce que confirme la Banque d'Angleterre qui craint le Brexit et, plus encore, le Brexit sans accord avec les Européens.
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"Un Brexit sans accord ne peut pas être la fin de l'histoire". La
déclaration est signée Theresa May. La cheffe du gouvernement britannique a obtenu un mandat de son Parlement pour renégocier l'accord avec Bruxelles, et notamment trouver une alternative au controversé "filet de sécurité" concernant la frontière irlandaise.
Hier soir, la majorité de cette Assemblée a confirmé ne pas vouloir créer de frontière dure entre l'Irlande du Nord et la république d'Irlande indique Theresa May
Rappel du processus lié au Brexit: