12-10-2017: "Est si le Brexit n'allait pas jusqu'à son terme?" c'était la question tabou au Royaume-Uni, une question qui est de plus en plus citée par certains politiques britanniques, lesquels sont inquiets de la lenteur des négociations et de la cacophonie au sein même du gouvernement du pays.
Parmi les politiques qui s'opposent au Brexit, on entend une formule qui évoque un "Brexit politique" qui permettrait de gommer ou de réduire les effets négatifs du décrochage du R.U. de l'Union Européenne.
De son côté, le parlement Européen lui, parle de l’insuffisance de progrès dans les tractations du Brexit, qui ne permet pas d’entamer une nouvelle phase et d’ouvrir les discussions sur la nature de la future relation entre Bruxelles et Londres.
Theresa May, la première ministre britannique essaie de maintenir la cohésion de son parti tout en tentant d'obtenir un maximum de concessions de la part de l'UE, sans réellement y parvenir...
«Le Brexit n’est absolument pas inévitable», selon Chuka Umunna, député travailliste très influent au sein de son parti et qui pense que le processus de négociation avec Bruxelles a démontré que les nombreuses promesses du Brexit étaient au mieux un doux rêve, ajoutant que, "de plus en plus, les électeurs
demandent: Si l’accord final entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne est différent de ce qu’on nous avait promis, est-ce qu’on peut arrêter ce Brexit?" .
Beaucoup s'insurgent contre les tromperies qui ont été utilisées à l'origine par ceux qui étaient favorables au divorce d'avec l'UE. Mais le mal est fait!
En attendant, tous ces atermoiements ralentissent les négociations sur le Brexit et lassent ceux qui dans les entreprises du Royaume ont de plus en plus de difficultés à trouver du personnel étranger du fait de la baisse de la livre sterling et du départ de nombreux ressortissants européens qui ont quitté le pays depuis l'annonce du-dit Brexit.
Alors, mal barré, le Royaume Uni! Avec une Ecosse pro-européenne ( 62% pour le maintien dans l’Union européenne) qui a voté contre le Brexit et qui n'attend qu'un faux pas de Th.May pour quitter le navire...encore un problème à gérer au sein du Royaume-Uni.
Quant à Madame May, elle est l'objet de moqueries de la part des propres membres de son parti, la dernière remise d'une lettre de licenciement par un conservateur comique l'a encore plus enfoncée aux yeux de tous les politiques du pays...
Il lui reste toujours la solution d'organiser un autre référendum pour sortir...de cette impasse, ce à quoi elle semble encore opposée, mais pour combien de temps?
A lire dans la presse Suisse, peu suspecte d'inobjectivité, plusieurs articles pas tendres sur le Brexit et la Première Ministre Britannique.
Tous mes articles sur le Brexit<
A lire sur le site web de:
LE TEMPS.CH:
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