Vendredi 9 juin 2017: La première ministre Th.May a perdu son pari d'obtenir une forte majorité au parlement britannique.
Jeremy Corbyn savoure sa victoire et a demandé la démission de la première ministre. Elle ne s'avoue pas vaincue et refuse de démissionner.
Un coup de poker qui a échoué, ce qui l'oblige à trouver un parti pour obtenir la majorité absolue et, cet allié c'est le Parti unioniste démocrate (DUP), de l'Irlande du Nord...un parti qui aura des exigences s'agissant de la frontière avec son voisin et cousin d'Irlande du Sud.
Theresa May devra forcément revoir sa copie pour négocier avec les 27, dans le cadre du Brexit.
Le DUP ne veut pas entendre parler de la remise en place de l'ancienne frontière entre les deux Irlandes, et ils veulent une circulation sans contraintes avec leurs voisins...comme actuellement.
Depuis le début je craignais que Mme May ne regrette amèrement ce coup, au lendemain du vote...ce qui s'est confirmé, elle est de moins en moins légitime pour négocier avec la Communauté Européenne.
De fait elle est fragilisée et n'a plus, comme elle l'espérait en organisant cette législative anticipée, son peuple derrière elle.
Ce ne pourra pas être un Brexit hard mais elle devra se faire à l'idée d'un Brexit Soft!
Dans la nuit, après les résultats connus, Anna Soubry, une ex-ministre issue des rangs des Tories, a estimé que May devait «réfléchir» à son avenir après une campagne «horrible» du camp conservateur.
Quant à George Osborne, ministre des Finances de David Cameron de 2010 à 2016, il a expliqué que le «hard Brexit» était «à la poubelle» et que May aura été «un des plus brefs premier ministre» de l'histoire britannique.
Deux mauvais présages...pour Dame May.
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