Depuis sa décision d'organiser des élections législatives anticipées, tout allait bien ou presque.
Ces élections étaient censées lui donner plus de légitimité pour négocier la sortie du Royaume-Uni de la Communauté Européenne, négociation longue et délicate.
Outre le fait qu'elle a, en organisant des élections et en prévoyant de sortir de l'Union, celle-ci a relancé la revendication Ecossaise d'un 2ème référendum sur l'indépendance sachant que ce peuple est fondamentalement europhile.
Un autre cailloux dans la chaussure de Mme May, c'est vrai.
Et patatras, l'attentat terroriste récent de Manchester vient contrecarrer le projet de la Première ministre qui s'annonçait sous les meilleurs auspices est mis à bas, accusée d'avoir imposée la rigueur jusque dans les effectifs des forces de police...elle est dans la tourmente au niveau intérieur pour cet attentat et pour d'autres "erreurs"...
Mais pas seulement car, la nouvelle dame de fer est revenue sur certaines de ses promesses, entre-autres, de baisse d'impôts...
De fait, son son rival travailliste Jeremy Corbyn n'est plus qu'à 5 points derrière elle.
J.Corbyn a également critiqué la décision de la Première ministre d'avoir envoyé des avions britanniques pour bombarder daesh en Syrie et en Irak, aux côtés des américains.
Le pari de dame May était risqué, ce qui se confirme aujourd'hui.
La Première ministre a également dénoncé les fuites révélées aux Etats-Unis, sur certains éléments de l'enquête que la police britannique aurait préférée garder secrètes afin de pouvoir jouer d'un effet de surprise...elle s'en est ouverte au président américain Trump qui lui a promis de diligenter une enquête. Mais le roi des menteurs n'en est pas à une promesse près...et puis, lui même a fort à faire dans son propre pays, cerné qu'il est par les affaires liées à des contacts de ses proches avec la Russie, durant la campagne électorale.
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